Chapo
Edito
Ce document est une synthèse de l’état du parc social au 1er janvier 2024 en Île-de-France tel qu’établi dans le répertoire des logements locatifs des bailleurs sociaux (RPLS).
Cette publication est le fruit d’une opération coordonnée, au terme de laquelle toutes les DREAL/DEAL diffusent leur conjoncture annuelle régionale, faisant suite à la publication des résultats nationaux. Innovant dans sa méthode et dans les ressources techniques utilisées, ce Processus de publication reproductible garantit la robustesse des données, leur homogénéité et facilite les comparaisons territoriales.
Les données des illustrations sont rassemblées dans un tableur téléchargeable ici.
Les principales données extraites du RPLS, territorialisées à la commune, à l’intercommunalité et au département sont rassemblées dans un tableur téléchargeable ici.
Synthèse
Avec 1 393 255 logements sociaux au sens du RPLS, la région Ile-de-France constitue un quart du parc social métropolitain au 1er janvier 2024. Le parc social francilien a connu une progression de 1,1% sur un an, soit une progression légèrement plus importante qu’au niveau national (0,8%).
Sur 6 ans, le parc de logements sociaux a progressé de + 8,5 %, soit davantage que le nombre de résidences principales sur la période 2015-2021 (+ 4,5%). La part de logements sociaux atteint désormais 26,1 % des résidences principales en Ile-de-France, contre 17,4 % au niveau national.
On comptabilise par ailleurs 16 550 entrées brutes de logements dans le parc. Ces mises en service sur l’année 2023 sont stables par rapport à 2022 et représentent 23% des mises en service au niveau national. La Seine-et-Marne, les Hauts-de-Seine et la Seine-Saint-Denis représentent, à parts égales, 50% des mises en service franciliennes.
Dans le parc récent (c’est à dire mis en service depuis 5 ans), la moitié des logements sociaux sont des typologies de 1 et 2 pièces, contre un tiers dans l’ensemble du parc social francilien, marquant par là-même l’adaptation à la diminution de la taille des ménages.
Le parc social francilien est plus ancien que le parc au niveau national (45,3 ans en moyenne contre 41,2 ans en France métropolitaine au 1er janvier 2024). Les parcs les plus anciens se concentrent essentiellement à Paris et dans les Hauts-de-Seine (anciennetés moyennes respectives de 60 ans et 47,1 ans). Les parcs de Seine-et-Marne, des Yvelines et de l’Essonne se situent à l’inverse sous la moyenne nationale (36,1 ans – 40,4 ans – 37,5 ans), notamment du fait de leur proportion plus élevée du parc mis en service il y a moins de 5 ans (8% contre moins de 6% dans les autres départements).
L’âge du parc influe sur sa qualité énergétique. Les logements classés en A et B, considérés comme peu énergivores, représentent 14,0 % du parc social disposant d’un DPE renseigné contre 19,2 % en France métropolitaine (86,2 % des logements du parc locatif social de la région ont fait l’objet d’un DPE réalisé selon les règles en vigueur avant le 1er juillet 2021). Les logements classés en F et G, qualifiés de « passoires thermiques » et considérés comme très énergivores, ne représentent cependant que 3,2 % des logements (comparable avec les 3,1 % au niveau national).
Au 1er janvier 2024, parmi les 1 282 596 logements loués ou proposés à la location dans la région Île-de-France, 1,9 % sont vacants, contre 2,3 % en France métropolitaine. La vacance de plus de trois mois, dite « vacance structurelle » est de 0,9 %, contre 1,2 % au niveau national. C’est le taux le plus faible de France métropolitaine avec la région Pays de La Loire. Elle est restée stable entre 2020 et 2024.