Chapô

Edito

La DREAL Bourgogne-Franche-Comté présente l’état du parc social de la région sous la forme d’une publication électronique vous proposant de nombreuses illustrations interactives. Comme dans toutes les DREAL/DEAL, sa sortie s’effectue de manière coordonnée, le jour même de la publication des résultats nationaux, grâce à un travail collaboratif interrégional et des solutions innovantes.

Synthèse

Au 1er janvier 2023, le parc social compte ainsi 190 292 logements, en baisse de 0,3 % sur un an (+1 % en Métropole). La restructuration du parc continue sous l’effet de la déprise démographique qui touche une grande partie du territoire. Le repli du parc de logements sociaux concerne la moitié des départements et s’explique notamment par un nombre encore important de démolitions et un faible nombre de logements mis en service. L’aide de l’État aux bailleurs pour démolir ou restructurer leur parc est fortement mobilisée dans la région, en particulier dans les zones où la vacance est forte. Les logements anciens sont notamment ciblés puisqu’ils ne répondent plus ni aux attentes de la population ni aux normes thermiques actuelles.

En effet, malgré les efforts de rationalisation du parc (démolitions et réhabilitations) qui ont eu lieu durant l’année 2022, le parc locatif social de la région est toujours l’un des plus anciens de France, avec 63 % de ses logements qui ont plus de 40 ans. L’enjeu de rénovation du parc social est donc particulièrement important dans la région. Les crédits du plan de relance, ceux du FEDER et le dispositif Effilogis de la Région sont fortement mobilisés.

La Bourgogne-Franche-Comté conserve le taux de vacance le plus élevé des régions métropolitaines (4,7 %). Parmi les départements, celui de la Nièvre reste celui où le taux de vacance est le plus élevé (10,7 %) juste devant la Saône-et-Loire (7,6 %). Le Territoire de Belfort et le Jura se placent respectivement au 8e et 14e rang sur 96 départements.

Cette vacance est essentiellement structurelle (supérieure à 3 mois) et les besoins en financements dédiés à la recomposition du parc locatif social régional restent importants.

En raison d’un marché plutôt détendu dans la majeure partie de son territoire, la Bourgogne-Franche-Comté est la deuxième région dans laquelle les loyers sont les moins élevés (5,6 €/m²).