Synthèse

Le nombre de logements sociaux dans la région Pays de la Loire s’élève à 241 602 logements au 1er janvier 2022. Son augmentation sur un an est plus importante que l’année passée (1,5 % en 2021 contre 0,5 % en 2020) et est légèrement au-dessus du niveau national (1,1 % en 2021). La hausse du parc est essentiellement portée par la Loire-Atlantique et la Vendée avec une évolution respective en 2021 de 3,2 % et 1,9 %, départements où le dynamisme démographique est le plus marqué.

Un peu plus d’un logement social sur quatre est une maison, cette part atteint 26,2 % en 2021 mais en diminution par rapport à 2020 (26,5 %). A titre de comparaison, même en neutralisant l’effet de la région Île-de-France, le parc social de la France de province ne compte que 20 % de logements individuels. Dans le parc récent c’est-à-dire dont l’ancienneté ne dépasse pas 5 ans, les 1 ou 2 pièces représentent un tiers des logements contre environ un logement sur quatre dans le parc total.

En 2021, 3 706 logements sociaux sont entrés dans le parc social de la région Pays de la Loire. Sur les 5 dernières années, le nombre de mises en services est faible. Cependant, ce constat est à relativiser compte tenu du rattrapage conséquent opéré par les bailleurs de la Loire-Atlantique sur les déclarations de leur parc entre 2021 et 2022 (1 423). Quoi qu’il en soit la Loire-Atlantique concentre la majorité des mises en service (2 210).

Le parc de la région est plus récent qu’au niveau national : son âge moyen est de 35,5 ans contre 40,5 ans en France métropolitaine avec des disparités départementales en lien avec les mises en services effectuées depuis plusieurs années. En effet, le parc de moins de 5 ans dépasse 9 % en Loire-Atlantique et en Vendée, alors qu’il est inférieur à 5 % dans les autres départements de la région.

Au 1er janvier 2021, dans la région, 2,1 % des logements loués ou proposés à la location sont vacants, contre 2,7 % en France métropolitaine. La vacance de plus de trois mois, dite « structurelle » est la plus faible de métropole avec un taux légèrement plus bas que celui d’Île-de-France et de Nouvelle-Aquitaine. 0,9 % des logements sociaux ligériens sont sans locataires depuis plus de 3 mois contre 3,5 %. en Bourgogne-Franche-Comté par exemple. Compte tenu des tensions sur le marché locatif, le taux de mobilité en Loire-Atlantique et en Vendée sont les plus faibles de la région (respectivement 9 % et 8,6 %).

Ces tensions sur le marché du logement s’illustrent également par un loyer moyen au mètre carré plus élevé en Loire-Atlantique que dans le reste de la région (à 5,9 €/m²) et légèrement supérieur au niveau national si on occulte l’Île-de-France (5,7 €/m²). Par contre, ce loyer moyen est dans la moyenne régionale en Maine-et-Loire (5,4 €/m²), et moins élevé dans les autres départements de la région (5 €/m² en Mayenne, 5,2 €/m² en Sarthe et 5,3 €/m² en Vendée).