La Bourgogne-Franche-Comté, région où la vacance dans le parc social est la plus forte
Au 1er janvier 2021, parmi les 179 736 logements loués ou proposés à la location dans la région Bourgogne-Franche-Comté, 5,9 % sont vacants, contre 2,9 % en France métropolitaine. Le taux de vacance progresse de 0,6 point sur un an dans la région, alors qu’il reste quasiment stable au niveau national (+ 0,1 point). La vacance de plus de trois mois, dite « vacance structurelle » atteint 4,0 % (+ 0,7 point), contre 1,6 % au niveau national. Dans la région Bourgogne-Franche-Comté, en 2020, 10,3 % de logements ont changé de locataire, contre 7,6 % en France métropolitaine.
Au sein de la région, les départements les plus concernés par la vacance dans leur parc locatif social sont la Nièvre (13,3 %), la Saône-et-Loire (9,3 %) et dans une moindre mesure la Haute-Saône (5,6 %) et le Jura (5,2 %). La Nièvre est le département français où la vacance dans le parc social est la plus forte. Après avoir baissé de près de 3 points entre 2019 et 2020, sous l’effet d’importantes démolitions, le taux de vacance est reparti à la hausse (+ 1,9 points entre 2020 et 2021). La Saône-et-Loire s’inscrit, quant à elle, dans une tendance haussière avec un taux de vacance qui a augmenté de manière régulière et significative (entre 0,5 et 1,0 point) chaque année depuis 2018.
Vacance et mobilité dans le parc locatif social
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Vacance
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Zone
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Nombre de logements loués ou proposés à la location au 01/01/2021
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Taux de vacance totale au 01/01/2021
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Taux de vacance structurelle au 01/01/2021
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Taux de mobilité en 2020
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France métropolitaine
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4 703 295
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2,9 %
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1,6 %
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7,6 %
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France de province
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3 447 731
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3,0 %
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1,7 %
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8,5 %
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Bourgogne-Franche-Comté
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179 736
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5,9 %
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4,0 %
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10,3 %
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Côte-d’Or
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34 422
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2,8 %
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1,3 %
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10,2 %
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Doubs
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34 842
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3,4 %
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2,1 %
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10,1 %
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Jura
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13 345
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5,2 %
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3,8 %
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10,5 %
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Nièvre
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12 141
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13,3 %
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11,1 %
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10,5 %
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Haute-Saône
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11 105
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5,6 %
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4,0 %
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11,2 %
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Saône-et-Loire
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40 542
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9,3 %
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6,9 %
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9,8 %
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Yonne
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19 923
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4,8 %
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2,5 %
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10,6 %
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Territoire de Belfort
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13 416
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5,7 %
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3,8 %
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10,4 %
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Dijon Métropole
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23 714
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2,0 %
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0,7 %
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9,5 %
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CU Grand Besançon Métropole
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17 079
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2,9 %
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1,7 %
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10,1 %
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CA du Grand Dole
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3 843
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1,0 %
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0,6 %
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11,6 %
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CA Grand Belfort
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11 376
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5,6 %
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3,6 %
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10,5 %
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CA Le Grand Chalon
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10 091
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7,3 %
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5,4 %
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9,9 %
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CA Pays de Montbéliard Agglomération
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13 538
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3,9 %
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2,5 %
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9,9 %
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Source : SDES, RPLS au 1er janvier 2021
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Toutefois, la vacance n’est pas forte dans tous les territoires de la région. En zone tendue comme dans l’agglomération dijonnaise, la vacance structurelle est pratiquement nulle (0,7 %). Il en est de même dans la bande frontalière du Doubs et dans les CA du Mâconnais-Beaujolais et du Grand Sénonais. Comme attendu, la vacance structurelle dans le parc locatif social est plus forte dans les territoires qui sont en déprise démographique : dans les EPCI de la Nièvre, dans la frange ouest de la Haute-Saône, dans le sud de l’Yonne et dans une moindre mesure dans les franges ouest de la Côte-d’Or et de la Saône-et-Loire.
Des comportements en matière de mobilité relativement similaires au sein de la région
En matière de mobilité, 10,3 % de logements ont changé de locataire en Bourgogne-Franche-Comté en 2020, contre 7,6 % en France métropolitaine.
Au niveau départemental, cette part varie entre 9,8 % en Saône-et-Loire et 11,2 % en Haute-Saône. Les comportements en matière de mobilité dans le parc locatif social sont donc assez similaires d’un département à un autre. Les écarts entre départements sont beaucoup moins importants qu’en matière de vacance.
Dans les grandes agglomérations de la région, les comportements en matière de mobilité sont également très semblables, avec des taux qui s’échelonnent entre 9,5 % dans Dijon Métropole et 11,6 % dans le Grand Dole.