Un parc social plus ancien qu’au niveau national
Au 1er janvier 2021, l’ancienneté moyenne du parc de logements sociaux dans la région Bourgogne-Franche-Comté est de 42,2 ans, contre 40,0 ans en France métropolitaine. 62 % des logements sociaux ont été construits il y a plus de 40 ans, soit 10 points de plus qu’en moyenne en province.
Les évolutions démographiques, nettement plus faibles qu’en moyenne au niveau national, limitent les besoins en construction neuve. Cette dernière pèse peu face à un parc qui s’est fortement développé dans les années 60 dans les zones industrielles de la région pour répondre aux besoins de main d’œuvre. Le parc locatif social du Jura est le parc départemental le plus ancien de la région avec 72 % de logements construits il y a plus de 40 ans.
Parmi les EPCI délégataires d’aides à la pierre, Dijon Métropole se distingue avec un parc locatif social assez récent : 1 logement locatif social sur 5 date de moins de 10 ans. La construction a été importante dans cet EPCI ces dernières années car plusieurs communes de taille importante ne respectaient pas la loi SRU.
Répartition des logements sociaux selon leur ancienneté
au 1er janvier 2021
Zone
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Logements âgés
de moins de 5 ans
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Logements âgés
de 5 à 9 ans
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Logements âgés
de 10 à 19 ans
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Logements âgés
de 20 à 39 ans
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Logements âgés
de 40 à 59 ans
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Logements âgés
de plus de 60 ans
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France métropolitaine
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6,4 %
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7,6 %
|
9,5 %
|
22,4 %
|
37,8 %
|
16,3 %
|
France de province
|
6,8 %
|
8,1 %
|
10,4 %
|
22,6 %
|
37,9 %
|
14,3 %
|
Bourgogne-Franche-Comté
|
3,3 %
|
5,3 %
|
8,9 %
|
20,8 %
|
44,7 %
|
16,9 %
|
Côte-d’Or
|
7,0 %
|
8,6 %
|
12,7 %
|
21,2 %
|
41,0 %
|
9,5 %
|
Doubs
|
3,6 %
|
5,0 %
|
8,3 %
|
23,5 %
|
37,8 %
|
21,8 %
|
Jura
|
1,5 %
|
3,0 %
|
5,7 %
|
17,5 %
|
58,4 %
|
13,9 %
|
Nièvre
|
1,6 %
|
3,0 %
|
5,9 %
|
21,1 %
|
51,9 %
|
16,5 %
|
Haute-Saône
|
3,3 %
|
5,4 %
|
10,4 %
|
14,9 %
|
51,7 %
|
14,2 %
|
Saône-et-Loire
|
2,0 %
|
4,0 %
|
7,4 %
|
21,8 %
|
42,1 %
|
22,6 %
|
Yonne
|
2,8 %
|
7,9 %
|
9,4 %
|
17,0 %
|
52,7 %
|
10,2 %
|
Territoire de Belfort
|
1,1 %
|
2,5 %
|
9,5 %
|
23,0 %
|
43,2 %
|
20,8 %
|
Dijon Métropole
|
9,5 %
|
10,6 %
|
14,2 %
|
21,4 %
|
35,6 %
|
8,7 %
|
CU Grand Besançon Métropole
|
3,8 %
|
5,7 %
|
8,1 %
|
29,8 %
|
33,9 %
|
18,7 %
|
CA du Grand Dole
|
2,2 %
|
3,3 %
|
6,2 %
|
12,8 %
|
58,4 %
|
17,1 %
|
CA Grand Belfort
|
1,1 %
|
2,3 %
|
9,7 %
|
22,5 %
|
41,6 %
|
22,9 %
|
CA Le Grand Chalon
|
1,9 %
|
5,2 %
|
8,2 %
|
24,6 %
|
44,1 %
|
16,0 %
|
CA Pays de Montbéliard Agglomération
|
3,7 %
|
3,6 %
|
8,3 %
|
13,7 %
|
42,5 %
|
28,2 %
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Source : SDES, RPLS au 1er janvier 2021
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Davantage de « passoires thermiques »
L’ancienneté des constructions influe sur le diagnostic de performance énergétique des logements (DPE). En 2021, 77,3 % des logements du parc locatif social de la région ont fait l’objet d’un DPE. Les logements classés en A et B, considérés comme peu énergivores, représentent 10,6 % du parc social disposant d’un DPE renseigné, contre 15,0 % en France métropolitaine. Les logements classés en F et G, qualifiés de « passoires thermiques » et considérés comme très énergivores, en représentent 6,7 % (4,0 % au niveau national).