Chapitre 4 L’ancienneté et l’état énergétique du parc

Au 1er janvier 2020, l’ancienneté moyenne du parc de logements sociaux dans la région Nouvelle-Aquitaine est de 33,7 ans, contre 39,4 ans en France métropolitaine. L’ancienneté des constructions influe sur le diagnostic de performance énergétique des logements (DPE). 76,9 % des logements du parc locatif social de la région disposent d’un DPE renseigné. Les logements classés en A et B, considérés comme peu énergivores, représentent 21,5 % du parc social ayant fait l’objet d’un DPE, contre 13,7 % en France métropolitaine. Les logements classés en F et G, qualifiés de « passoires thermiques » et considérés comme très énergivores, représentent 2,4 % (4,4 % au niveau national).

Un parc social plus récent qu’au niveau national

Tableau 4.1: Répartition des logements sociaux selon leur ancienneté au 1er janvier 2020
Zone Logements âgés de moins de 5 ans Logements âgés de 5 à 9 ans Logements âgés de 10 à 19 ans Logements âgés de 20 à 39 ans Logements âgés de 40 à 59 ans Logements âgés de plus de 60 ans
Nouvelle-Aquitaine 9,6 % 9,8 % 12,1 % 23,8 % 36,7 % 7,9 %
Charente 3,2 % 6,6 % 7,2 % 25,6 % 48,8 % 8,6 %
Charente-Maritime 12,4 % 7,4 % 10,1 % 23,3 % 41,4 % 5,3 %
Corrèze 5,0 % 8,9 % 15,4 % 30,3 % 34,4 % 6,0 %
Creuse 0,8 % 3,3 % 9,3 % 27,4 % 50,9 % 8,3 %
Deux-Sèvres 4,7 % 6,9 % 12,0 % 29,0 % 41,0 % 6,3 %
Dordogne 4,8 % 7,8 % 13,4 % 33,7 % 33,4 % 6,9 %
Gironde 14,6 % 14,5 % 13,6 % 19,9 % 31,8 % 5,6 %
Haute-Vienne 2,8 % 4,5 % 8,1 % 15,8 % 50,4 % 18,5 %
Landes 13,8 % 11,0 % 16,1 % 27,4 % 28,0 % 3,8 %
Lot-et-Garonne 4,7 % 7,6 % 23,3 % 28,0 % 28,0 % 8,5 %
Pyrénées-Atlantiques 11,3 % 10,1 % 11,5 % 24,3 % 32,5 % 10,3 %
Vienne 3,2 % 5,3 % 7,9 % 31,4 % 42,3 % 9,9 %
France de province 7,3 % 8,1 % 9,6 % 23,7 % 38,6 % 12,6 %
France métropolitaine 7,0 % 7,5 % 8,8 % 23,5 % 38,7 % 14,6 %
Source : SDES, RPLS au 1er janvier 2020

36,7 % des logements sociaux du parc locatif social régional ont entre 40 et 59 ans, proportion inférieure de 2 points à celle de France métropolitaine. La part de logements dont l’âge est compris entre 20 et 39 ans est quasi-équivalente en Nouvelle-Aquitaine et au niveau national (respectivement 23,8 et 23,5 %) et celle correspondant aux logements les plus anciens (60 ans et plus) s’élève à 7,9 % dans la région contre 14,6 % en France métropolitaine.

En un an, le nombre de logements sociaux du parc locatif de la région varie peu pour toutes les tranches d’âge (moins de 1 point d’amplitude) à l’exception des plus récents (moins de 5 ans) qui progresse de près de 26 %. En revanche, en France métropolitaine, ce nombre recule de près de 3 % pour les logements les plus récents alors qu’il progresse de 14,2 % pour les plus anciens par rapport à l’année précédente.

Deux-tiers des logements sociaux ont plus de 20 ans en Nouvelle‑Aquitaine

Les parts de logements sociaux de moins de 5 ans sont plus fortes dans les parcs locatifs de la Gironde (14,6 %) , des Landes (13,8 %) et de la Charente-Maritime (12,4%). Ces taux se situent au‑dessus de la part régionale de 9,6 %. Pour les logements de 60 ans et plus, cette part est beaucoup plus élevée dans le parc locatif de la Haute-Vienne (18,5 %) avec près de 11 points de plus que le taux régional (7,9 %). Les logements les mieux représentés ont entre 40 et 59 ans et sont localisés dans les parcs de la Creuse (50,9 %) et de la Haute-Vienne (50,4 %) soit pour chaque département environ 14 points de plus que le résultat observé pour cette tranche d’âge en Nouvelle-Aquitaine.

Le parc social de la Nouvelle-Aquitaine plus performant énergétiquement que celui de l’hexagone

En termes de consommation d’énergie, 57,3 % des logements locatifs du parc social régional pour lesquels un DPE a été réalisé, appartiennent aux 3 classes les plus économes A, B, C. C’est 13,4 points de plus que le taux du parc social de France métropolitaine. En un an, cette part régionale progresse de 1,7 points. Environ un tiers (30,2 %) de ces logements est en classe D soit 6,4 points de moins qu’au niveau national. Pour les classes les plus énergivores E, F, G, ce taux atteint 12,4 % contre 19,3 % dans l’hexagone.

En termes d’impact des consommations d’énergie sur l’effet de serre, sont répertoriés, dans les classes les plus vertueuses A, B, C, 47,6 % des logements du parc locatif social régional contre 30,7 % en France métropolitaine. En un an, cette part régionale progresse de 4,7 points. Environ un tiers (30,8 %) de ces logements est en classe D comme au niveau national. Pour les classes les plus émettrices E, F, G, ce taux atteint 21,5 % contre 37,4 % dans l’hexagone.