Chapitre 4 L’ancienneté et l’état énergétique du parc

Un parc social avec des performances énergétiques globalement meilleures que l’ensemble des logements

Au 1er janvier 2022, l’ancienneté moyenne du parc de logements sociaux de la région Centre-Val de Loire est de 39,3 ans est comparable à l’ancienneté du parc en France métropolitaine (40,5 ans). L’ancienneté des constructions influe sur le diagnostic de performance énergétique des logements (DPE). Fin 2021, 94,2 % des logements du parc locatif social de la région ont fait l’objet d’un DPE. Les logements classés en A et B, considérés comme peu énergivores, représentent 11,1 % du parc social disposant d’un DPE renseigné, contre 16,1 % en France métropolitaine. Les logements classés en F et G, qualifiés de “passoires thermiques” et considérés comme trés énergivores, et représentent 5,3 % (3,7 % au niveau national).

Les classes ‘C’ et ‘D’ de consommation d’énergie restent les plus représentées au niveau régional avec respectivement 52 969 logements (28,7 %) et 72 674 logements (39,4 %). Globalement, 79,2 % des logements disposant d’un DPE ne sont pas considérés comme énergivores (logements classés A, B, C et D), en raison de l’âge moyen du parc (réglementation thermique sur les constructions neuves à partir de 1974) et des différents programmes de travaux de rénovation.

En un an, la part des logements peu énergivores (classes A et B) a augmenté sur l’ensemble des départements de la région, soit 1708 logements à l’échelle de la région (+ 0,9 points). La part des logements énergivores a, quant à elle, diminué sur l’ensemble des départements ce qui représente 552 logements, soit -0,4 %.

Les départements d’Indre-et-Loire et de Loir-et-Cher se démarquent avec une part de logements peu énergivores de respectivement 14,5 % et 14,2 %, part supérieure à celle observée au niveau régional. A l’inverse, les parcs de logements sociaux les plus éngergivores sont localisés dans les départements du Cher et de l’Indre avec des parts de logements classés F et G, respectivement de 11,9 % et 8,9 %.

La réglementation sur les diagnostics énergétiques a évolué au 1er juillet 2021. Les nouveaux diagnostics ne dinstinguent plus les classes de consommation d’énergie et d’émission de GES (étiquette unique). Les logements dont le diagnostic est postérieur à cette date représentent 1,1 % des logements avec un DPE, soit 1 962 logements. Ils se répartissent dans toutes les classes énergétiques, avec une légère sur-représentation des classes F et G. La part de ces logements énergivores est en effet de 7,0 % contre 5,3 % pour l’ensemble du parc avec un DPE.

Répartition des logements sociaux selon leur ancienneté
au 1er janvier 2022
Zone Logements âgés de moins de 5 ans Logements âgés de 5 à 9 ans Logements âgés de 10 à 19 ans Logements âgés de 20 à 39 ans Logements âgés de 40 à 59 ans Logements âgés de plus de 60 ans
France métropolitaine 6,2 % 7,4 % 10,1 % 21,6 % 37,1 % 17,6 %
France de province 6,5 % 7,9 % 11,1 % 21,8 % 37,3 % 15,4 %
Centre-Val de Loire 3,8 % 5,6 % 9,1 % 25,0 % 45,5 % 11,0 %
Cher 1,6 % 6,6 % 9,1 % 24,6 % 46,2 % 12,0 %
Eure-et-Loir 4,7 % 6,8 % 8,3 % 16,9 % 51,4 % 11,8 %
Indre 2,0 % 3,0 % 11,7 % 30,0 % 40,7 % 12,5 %
Indre-et-Loire 4,6 % 5,9 % 7,8 % 22,9 % 45,5 % 13,2 %
Loir-et-Cher 3,1 % 5,0 % 10,2 % 23,5 % 50,8 % 7,5 %
Loiret 4,0 % 5,4 % 9,7 % 31,3 % 40,8 % 8,8 %
Source : SDES, RPLS au 1er janvier 2022