Synthèse

Le nombre de logements sociaux dans la région Pays de la Loire s’élève à 238 022 logements au 1er janvier 2021. Son augmentation sur un an est relativement faible (0,5 % en 2020 contre 1,8 % en 2019) et est en dessous du niveau national (1,1 % en 2020 contre 1,2 % en 2019). Cependant, la Loire-Atlantique et la Vendée continuent d’accroître leur parc avec une évolution respective en 2020 de 1,1 % et 1,2 %.

Un peu plus d’un logement social sur quatre est une maison. En effet, la région est la deuxième région dont la part des logements individuels (26,5 %) est la plus importante dans le parc. L’importance de ce type d’habitat cache de fortes disparités départementales : en Vendée 47,9 % des logements sociaux sont des maisons contre seulement 16,3 % en Loire-Atlabntique. Dans le parc récent dont l’ancienneté ne dépasse pas 5 ans, les 1 ou 2 pièces représentent un tiers des logements contre environ un logement sur quatre dans le parc total.

En 2020, 2 689 logements sociaux sont entrés dans le parc social de la région Pays de la Loire. Il s’agit du plus faible volume constaté sur les 8 dernières années, volume qui depuis 8 ans oscille entre 4 000 et 5 000 nouvelles mises en service. Une entrée sur deux dans le parc concerne la Loire-Atlantique (1 494 mises en service), ces entrées se concentrent majoritairement sur la métropole Nantaise (1 095).

Le parc de la région est plus récent qu’au niveau national : son âge moyen est de 34,6 ans contre 40 ans en France métropolitaine avec des disparités départementales en lien avec les mises en services effectuées depuis plusieurs années. En effet, le parc de moins de 5 ans dépasse 9 % en Loire-Atlantique et en Vendée, alors qu’il est inférieur à 6 % dans les autres départements de la région.

Au 1er janvier 2021, dans la région, 2,2 % des logements loués ou proposés à la location sont vacants, contre 2,9 % en France métropolitaine et la vacance de plus de trois mois, dite « structurelle » est de 1,0 %, contre 1,6 % au niveau national. Compte tenu des tensions sur le marché locatif, le taux de vacance structurelle (0,7 %) et le taux de mobilité (7,8 %) en Loire-Atlantique sont les plus faibles de la région.

Ces tensions sur le marché du logement s’illustrent également par un loyer moyen au mètre carré plus élevé en Loire-Atlantique que dans le reste de la région (à 5,9 €/m²) et légèrement plus important qu’au niveau national si on occulte l’Île de France (5,7 €/m²). Par contre, ce loyer moyen est dans la moyenne régionale en Maine-et-Loire (5,4 €/m²), et moins élevé dans les autres départements de la région (5 €/m² en Mayenne, 5,2 €/m² en Sarthe et en Vendée).