Chapitre 4 L’ancienneté et l’état énergétique du parc social

Au 1er janvier 2023, l’ancienneté moyenne du parc de logements sociaux de la région Hauts-de-France est de 44,4 ans, contre 40,9 ans en France métropolitaine.

Répartition des logements sociaux selon leur ancienneté
au 1er janvier 2023
Zone Logements âgés de moins de 5 ans Logements âgés de 5 à 9 ans Logements âgés de 10 à 19 ans Logements âgés de 20 à 39 ans Logements âgés de 40 à 59 ans Logements âgés de plus de 60 ans
France métropolitaine 6,0 % 7,3 % 10,8 % 21,0 % 36,1 % 18,7 %
France de province 6,2 % 7,8 % 11,8 % 21,3 % 36,3 % 16,6 %
Hauts-de-France 4,6 % 6,6 % 10,8 % 20,1 % 35,5 % 22,4 %
Aisne 2,6 % 3,6 % 9,9 % 22,2 % 51,2 % 10,6 %
Nord 5,1 % 7,8 % 11,0 % 19,1 % 35,6 % 21,3 %
Oise 5,4 % 6,8 % 10,0 % 24,9 % 39,5 % 13,4 %
Pas-de-Calais 3,6 % 5,6 % 10,7 % 19,3 % 28,3 % 32,6 %
Somme 5,8 % 6,2 % 11,9 % 19,6 % 40,3 % 16,3 %
Source : SDES, RPLS au 1er janvier 2023

L’ancienneté des constructions influe sur le diagnostic de performance énergétique des logements (DPE). Fin 2022, 81,1 % des logements du parc locatif social de la région ont fait l’objet d’un DPE (réalisé selon les règles en vigueur avant le 1er juillet 2021). Les logements classés en A et B, considérés comme peu énergivores, représentent 11,8 % du parc social disposant d’un DPE renseigné, contre 17,9 % en France métropolitaine. Les logements classés en F et G, qualifiés de « passoires thermiques » et considérés comme très énergivores, en représentent 5,6 % (3,4 % au niveau national).