Cette synthèse sur l’état du parc social en 2020 en Provence-Alpes-Côte d’Azur est produite à partir des données du Répertoire du Parc Locatif Social (RPLS).

Editorial

La DREAL de Provence-Alpes-Côte d’Azur inaugure cette année, avec son service Connaissance, un nouveau format de publication en ligne qui propose de nouvelles illustrations interactives sur le parc locatif social.

Cette publication est le fruit d’une opération coordonnée, au terme de laquelle toutes les DREAL de métropole et les DEAL outre-mer diffusent une conjoncture annuelle régionale, le jour même de la publication des résultats nationaux par le Service des Données et Etudes Statistiques du Ministère de la Transition Ecologique, producteur de ces données.

Innovant dans sa méthode et dans les ressources techniques utilisées, ce Processus de Publication Reproductible permet une production mutualisée et apporte au réseau statistique la garantie de données plus robustes, plus homogènes et plus facilement comparables. Cet investissement étant appelé à d’autres applications, nous espérons qu’il satisfera la demande de données de cadrage sur l’offre locative sociale.

Bruno Terseur,
Service Connaissance Aménagement Durable et Evaluation

Synthèse

Denis Jozwiak,
Service Energie-Logement

Avec presque 320 650 logements au 1er janvier 2020, l’offre locative sociale de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur reste encore faible (14,0%) comparée au territoire national métropolitain (17,3%). Cependant, le taux d’évolution régional s’est montré plus important au cours des 5 dernières années que la moyenne nationale.

Les logements sont également moins anciens et, de ce fait, globalement moins énergivores. Cela s’explique par l’effort déployé ces dernières années pour créer des logements neufs avec de meilleures performances énergétiques, et par les actions menées en matière de rénovation énergétique du patrimoine.

La part des logements individuels est nettement moins élevée qu’au niveau national (6,5% vs 15,2%), reflet d’une implantation métropolitaine assez forte où l’habitat collectif l’emporte. En réponse à la forte demande sur les petites typologies, la part de petits logements (T2 essentiellement) est en forte hausse depuis 5 ans au détriment des grands logements (T4 et plus).

Le nombre de mises en service en 2019 atteint quasiment la barre des 7 000 logements comme pour 2017 et 2018, un niveau sensiblement plus élevé que la barre annuelle de 6 000 logements mis en service constatée les années antérieures. Le PLAI, destiné aux ménages les plus modestes, représente 28% des logements locatifs sociaux mis en service en 2019 (PLAI + PLUS + PLS, hors PLI et hors PSLA). Reflet d’une amélioration globale de qualité des logements, le loyer moyen des logements de moins de 5 ans est plus élevé que pour l’ensemble du parc, mais c’est une tendance qui se retrouve aussi au niveau national.

Enfin, la tension sur le marché régional s’exprime par un taux de vacance plus faible que la moyenne nationale, d’autant plus que la mobilité dans le parc est moins importante. Ce phénomène a tendance à s’accentuer, là encore, sur les territoires métropolitains.