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Direction régionale et interdépartementale

de l’environnement, de l’aménagement

et des transports d’Île-de-France

Note de conjoncture trimestrielle

Résultats au 1er trimestre 2022

La construction de logements en Île-de-France

Une progression des autorisations et mises en chantier portée par la grande couronne


En France, le nombre de logements autorisés au premier trimestre 2022 (134 400 autorisations) augmente de 25 % par rapport au premier trimestre 2021 (107 400 autorisations). Il est supérieur de + 33 % au nombre de logements autorisés au premier trimestre 2019 (100 300). Le nombre de logements commencés progresse aussi avec 95 700 mises en chantier, soit 5 % de plus qu’au premier trimestre 2021 (avec 111 000 mises en chantier) et 7 % de plus qu’au premier trimestre 2019 (89 900 mises en chantier).

Le nombre de logements autorisés en Île-de-France ne rattrape pas encore son niveau de mars 2019

Au premier trimestre 2022 en Île-de-France, les logements autorisés connaissent une légère hausse, + 8 % par rapport au premier trimestre 2021 (avec 15 800 autorisations contre 14 700), mais restent inférieurs de 10 % à leur niveau du premier trimestre 2019. Avec 14 300 mises en chantier, les logements commencés sont moins nombreux : - 3 % au premier trimestre 2022 par rapport au premier trimestre 2021 et - 19 % par rapport au premier trimestre 2019.

La construction de logements en Île-de-France n’augmente pas aussi vite qu’au niveau national

Sur douze mois glissants, entre avril 2021 et mars 2022, 73 300 logements ont été autorisés en Île-de-France, soit une progression de 15 % par rapport aux douze mois précédents, mais 8 % en dessous de la période d’avril 2019 à mars 2020 (graphique 1). Sur la période d’avril 2021 à mars 2022, les mises en chantier de logements progressent de 5 % par rapport à leur moyenne des douze mois précédents, mais restent 11 % en dessous des douze mois précédant le premier confinement (avril 2019 - mars 2020).
Au niveau national, le nombre de logements autorisés sur les douze derniers mois (d’avril 2021 à mars 2022) progresse de 26 % par rapport aux douze mois précédents, soit 11 points de plus que la région.

Graphique 1 : Évolution du nombre de logements autorisés et commencés cumulés sur avril 2021 - mars 2022 contre avril 2020 - mars 2021 au niveau régional, de la Métropole du Grand Paris et du reste de la région

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Source : SDES, Sitadel2, estimations à fin mars 2022
Note de lecture : à fin mars 2022, en France, le nombre de logements autorisés cumulé sur 12 mois est 26 % supérieur au nombre de logements autorisés cumulé sur 12 mois à de fin mars 2021


La construction de logements d’Île-de-France est principalement portée par les territoires extérieurs à la Métropole du Grand Paris

Au premier trimestre 2022, la progression des autorisations de logements est portée par le territoire extérieur à la Métropole du Grand Paris (MGP) avec 20 % d’autorisations en plus qu’au premier trimestre 2021, contre - 13 % sur le territoire de la MGP. La tendance est la même pour les mises en chantier avec - 22 % dans la MGP et + 26 % dans le reste de la région.
Le nombre d’autorisations cumulé sur 12 mois progresse de 3 % au sein de la Métropole du Grand Paris avec un volume de 35 900 logements autorisés en mars 2022, et à l’inverse, le nombre de logements commencés cumulé sur 12 mois recule de 3 % avec 35 900 mises en chantier, soit 1 000 de moins qu’en mars 2021. Ainsi, en volume cumulé sur 12 mois, c’est l’Île-de-France hors MGP qui porte vers le haut les bons résultats franciliens avec 8 700 logements supplémentaires autorisés à la construction par rapport aux 12 mois précédents mars 2021 (soit + 31 %). Sur ce territoire, le nombre de mises en chantier cumulé sur 12 mois augmente de 15 % (alors qu’il diminue de 3 % au sein de la MGP). Cela fait passer les résultats régionaux des volumes sur 12 mois à + 5 % de logements de mises en chantier.

La majorité des intercommunalités connaissent une augmentation du nombre d’autorisations de logements

Entre avril 2021 et mars 2022, le volume (cumulé sur 12 mois) des autorisations est plus important que les 12 mois précédents, dans sept intercommunalités sur dix. Un tiers des EPT/EPCI enregistre une diminution du nombre d’autorisations (cumulé sur 12 mois). Les plus fortes augmentations se trouvent dans la communauté d’agglomération (CA) Melun Val-de-Seine (en Seine-et-Marne) avec 1 000 logements, multipliant ses autorisations (cumulé sur 12 mois) par 3,5, la communauté de communes (CC) du Provinois (en Seine-et-Marne) avec 350 logements, multipliant ses autorisations par 2,5 et la CC du Haut Val-d’Oise (dans le Val-d’Oise) avec 490 logements, multipliant ses autorisations par 2,5 également. À noter les cas particuliers des établissements publics territoriaux EPT10 - Paris Est Marne et Bois (dans le Val-de-Marne) et EPT7 - Paris terres d’Envol (en Seine-Saint-Denis) qui enregistrent 80 % et 100 % d’autorisations supplémentaires et d’importants volumes (respectivement 3 000 et 4 800 autorisations) (carte 1).

Carte 1 : Évolution du nombre de logements autorisés cumulés sur avril 2021 - mars 2022 contre avril 2020 - mars 2021 au niveau régional, de la Métropole du Grand Paris et du reste de la région

Source : SDES, Sitadel2, estimations à fin mars 2022 Note de lecture : dans l’EPT T2 – Vallée Sud Grand Paris, les autorisations de logement ont augmentées entre mars 2021 et mars 2022, pour un total de 4 225 logements autorisés en mars 2022, en cumul annuel glissant.


En Île-de-France seules six intercommunalités sur dix connaissent une augmentation des mises en chantier de logements

60 % des EPT/EPCI (établissement public de coopération intercommunale) enregistrent une augmentation du nombre de logements commencés (en volume cumulé sur 12 mois) entre avril 2021 et mars 2022. Les plus fortes progressions se situent dans la CC du Haut Val-d’Oise avec 250 logements commencés (un volume cumulé sur 12 mois trois fois plus important en mars 2022 qu’en mars 2021), la CC Gally Mauldre (dans les Yvelines) avec 290 logements commencés, multipliant ses mises en chantier par 2,5) et la CC de la Haute Vallée Chevreuse (dans les Yvelines) avec 80 logements commencés, multipliant ses mises en chantier par 2,5). Les plus forts reculs se situent dans la CC Bassée-Montois (divisé par deux) et la CC Plaines et Monts de France (- 90 %) en Seine-et-Marne et la CC Val d’Yerres Val-de-Seine (- 80 %) en Essonne (carte 2).

Carte 2 : Évolution du nombre de logements commencés cumulés sur avril 2021 - mars 2022 contre avril 2020 - mars 2021 au niveau régional, de la Métropole du Grand Paris et du reste de la région

Source : SDES, Sitadel2, estimations à fin mars 2022 Note de lecture : dans l’EPT T2 – Vallée Sud Grand Paris, les mises en chantier de logement ont diminué entre mars 2021 et mars 2022, pour un total de 3 985 logements commencés en mars 2022, en cumul annuel glissant.



Méthode :
Pour simplifier la lecture, les données dont l’ordre de grandeur est le millier ou plus sont arrondies à la centaine, celles dont l’ordre de grandeur est inférieur sont arrondies à la dizaine. Les calculs d’évolution sont effectués à partir des données exactes, non arrondies. Ainsi, les calculs d’évolution effectués à partir des valeurs arrondies présentées dans cette note peuvent conduire à des résultats différents.

En savoir plus
• Voir l’article Méthode sur le site de la DRIEAT
• La note de conjoncture nationale du SDES
• Voir outil de Datavisualisation national développé par la DREAL Pays de la Loire


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21/23 rue Miollis
75732 Paris cedex 15
Tél. 01 40 61 80 80
www.drieat.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr

Rédacteur : Joan REYBAUD - DRIEAT IF/SCDD/DDGS
Dépôt légal : Octobre 2022
ISSN : 1297 - 496 X