DREAL Nouvelle-Aquitaine
Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement
et du logement
Données en
ligne |
Parution mars 2024
Les voitures en
circulation en Nouvelle-Aquitaine
au 1er janvier 2023
Au 1er janvier 2023, 3,9 millions de voitures sont en circulation en Nouvelle-Aquitaine, soit 10,1 % du parc national. Plus de la moitié des véhicules a dépassé les 10 ans (53 %), en augmentation par rapport aux années précédentes. La part des diesel thermiques continue de diminuer mais reste majoritaire (56 %). Les motorisations électriques, à hydrogène, hybrides rechargeables ou non et gaz représentent désormais 5,9 % du parc, enregistrant une augmentation significative de 36 % par rapport à 2022. Dans le parc automobile régional, 29 % relèvent d’une vignette zéro émission ou Crit’Air 1, 36 % d’une vignette Crit’Air 2 et 35 % d’une vignette Crit’Air égale à 3 ou plus.
Au 1er janvier 2023, avec 3,9 millions de voitures, le parc demeure stable (+0,16 %) après une année 2022 marquée par un recul de 8 % des immatriculations. Quatre départements concentrent 56 % du parc roulant néo-aquitain, avec une répartition de 25 % en Gironde, 12 % dans les Pyrénées-Atlantiques, 11 % en Charente-Maritime et 8 % dans les Landes.
La part des motorisations diesel reste majoritaire (56 %) mais continue de reculer. Par rapport à l’année précédente, le parc compte 75 000 voitures diesel en moins. Les autres motorisations sont en augmentation, avec l’ajout de 19 000 voitures à énergie thermique essence, 29 000 voitures essence hybride non rechargeable et 31 000 voitures fonctionnant avec une energie alternative aux carburations exclusivement essence ou diesel (electrique, hydrogène, hybride rechargeable, gaz).
En janvier 2023, les voitures équipées de moteurs thermiques essence
constituent 38 % du parc néo-aquitain.
Quasi absentes du parc dix ans auparavant, les voitures hybrides et
électriques sont en plein essor. Les hybrides non rechargeables,
essentiellement des modèles à essence, représentent 3 %. Leur effectif a
doublé au cours des deux dernières années. Les voitures dotées de
moteurs électriques et les hybrides rechargeables poursuivent aussi leur
ascension, avec une accélération depuis 2020, et ce dans l’ensemble des
départements de la région. Elles représentent désormais 2,3 % du parc,
contre 1,5 % il y a un an et seulement 0,5 % en 2020. Elles devancent
depuis 2020 les motorisations au gaz, principalement des bicarburations
essence-GPL, (0,7 % du parc), qui représentaient la principale
alternative aux energies thermiques dix ans auparavant. Cette
technologie connait un léger regain depuis 2021.
Comparé à la tendance nationale, la région compte plus de motorisations diesel thermique (+ 3 points), plus particulièrement dans les territoires plus ruraux. Le choix de la motorisation diffère d’un département à l’autre. En Creuse, 65 % des voitures sont des diesel thermiques et 32 % des essence thermiques, par rapport à respectivement 52 % et 41 % en Gironde. Dans ce dernier, 2,8 % des voitures sont hybrides rechargeables, électriques ou à hydrogène, pour 1,1 % en Creuse.
L’évolution des motorisations s’inscrit dans la continuité des années précédentes : recul du nombre de diesel (à partir de 2018), avancée des thermiques essence et surtout forte progression des hybrides non rechargeables et des motorisations alternatives. Sur une décennie, le parc automobile a connu une croissance de 9 %, soit 340 000 véhicules supplémentaires. L’évolution a été la plus marquée dans les départements littoraux. En particulier, depuis janvier 2020, la progression du parc automobile en Charente-Maritime et dans les Landes surpasse celle du reste de la région, relativement modérée.
En 2023, l’ancienneté des voitures est plus élevé qu’en 2013. À cette époque, moins de la moitié des véhicules (45 %) avaient dépassé les 10 ans. Elles sont plus d’une sur deux en 2023 (53 %). A contrario, la proportion de voitures récentes diminue. En 2023, 23 % du parc date de moins de 5 ans, pour 28 % en 2013.
Au 1er janvier 2023, 500 000 voitures en circulation affichent entre 20 et 30 ans, représentant 13 % du parc. Depuis le 1er janvier 2020 leur nombre a augmenté de 23 %. Quant au contingent des véhicules âgés de 3 à 20 ans, il a progressé de 4 %. Dans le même intervalle, le nombre de voitures de moins de 3 ans a connu une chute de 25 %, conséquence de la réduction des immatriculations entre 2020 et 2023 (-21 % en 2020, 0 % en 2021 et -8 % en 2022). Ce déclin du nombre de voitures récentes dans le parc concerne les motorisations thermiques, en particulier celles à essence, les motorisations diesel étant déjà en recul depuis plusieurs années. La baisse des immatriculations depuis 2020 ne suffit pas à expliquer le vieillissement du parc roulant : ce phénomène était présent avant cette période mais a connu une accélération en 2020.
Les deux tiers des voitures âgées de plus de 10 ans sont équipés de moteurs diesel thermiques. Par contre, ces derniers ne constituent plus que 31 % du parc des voitures de moins de 5 ans. Parmi celles-ci, la moitié est dotée d’une motorisation essence thermique, 9 % d’une essence hybride non rechargeable et 10 % d’une motorisation alternative.
Le certificat qualité de l’air est délivré en fonction du type de motorisation et de la norme européenne d’émissions polluantes qu’il respecte, dite « norme Euro », ou, à défaut, en fonction de la date de mise en circulation. Il vise à classer les voitures pour répondre à un enjeu de qualité de l’air, et non de lutte contre le changement climatique (réduction des émissions de gaz à effet de serre).
Les technologies 100 % électricité ou hydrogène sont classées Crit’Air E (zéro émission). Les motorisations hybrides rechargeables, essence hybrides non rechargeables et les bicarburations essence-gaz, sauf exceptions, relèvent de la vignette Crit’Air 1. Lorsqu’elles sont classées, les motorisations essence sont réparties entre les Crit’Air 1 (61 % d’entre elles), 2 et 3. Les voitures diesel sont réparties dans les classes 2 (54 %), 3, 4 et 5. De plus, 3,8 % du parc n’est pas classé, soit 149 000 voitures motorisations thermiques construites avant le 1er janvier 1997 pour les essences ou le 1er juillet 1997 pour les diesels.
Au 1er janvier 2023, les voitures éligibles à la vignette Crit’Air 2 prédominent dans le parc automobile, représentant 36,3 %, comme au niveau national. Ce sont essentiellement des motorisations diesel fabriquées à partir de 2011. Elles sont suivies par les Crit’Air 1 (27,5 %) et les Crit’Air 3 (21,7 %). Les véhicules classés Crit’Air E constituent 1,4 % du parc. Quant aux voitures les plus polluantes, classées Crit’Air 5 ou non classées, elles représentent 5,7 % du parc, cette proportion atteignant 13,5 % avec l’ajout des Crit’Air 4. Comparé au niveau national, la Nouvelle-Aquitaine compte moins de vignettes Crit’Air 1 et plus de vignettes des classes 3 ou supérieures.
Les nouveaux véhicules intégrant le parc néo-aquitain sont, dans le cas des véhicules neufs, munis de vignettes Crit’Air 2 pour les Diesel, E pour les électriques et 1 pour les autres motorisations. En revanche, les véhicules qui quittent le parc sont généralement plus anciens et plus polluants. Conséquence, la part des Crit’Air 1 progresse de 2,4 points en un an et celles des Crit’Air E de 0,4 point. En sens contraire, la proportion de voitures classées Crit’Air 4, 5, ou non classées diminue de 1,5 point, et celle des Crit’Air 3 recule de 1,4 point au cours de la même période.
En Gironde, Pyrénées-Atlantiques, Charente-Maritime et, dans une
moindre mesure, dans les Landes, la proportion de vignettes 1,2 ou E est
plus élevée que dans le reste de la région tandis que la part de
vignettes 5 ou non classées y est plus faible. En Gironde, plus
précisément, une voiture sur trois relève des vignettes E ou 1.
En Creuse, Dordogne, Lot-et-Garonne et, de façon plus modérée, en
Charente, une fréquence plus élevée des vignettes 4, 5 ou non classée se
cumule à une moindre proportion de vignettes les plus
performantes.
La Corrèze et la Vienne occupent une position intermédiaire, avec
légèrement moins de vignettes 1 et E que la moyenne régionale, mais plus
de classes moins performantes. Dans les Deux-Sèvres la part de vignettes
2 ou 3 est élevée (62 %) tandis que la part des E et 1 est relativement
faible. La Haute-Vienne se situe dans la moyenne régionale.
Source : Les données proviennent du répertoire statistique des véhicules routiers géré par le service des données et études statistiques (SDES) du ministère de la Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires. Il recense les véhicules routiers immatriculés sur le territoire français (départements d’outre- mer compris) à partir des informations issues du système d’immatriculation des véhicules (SIV) et transmises par le ministère de l’Intérieur (Agence nationale des titres sécurisés). Retrouvez les données à télécharger sur le site du ministère de la
transition écologique et de la cohésion des territoires Définitions Voitures Parc en circulation Localisation du parc Vignette crit’air Les véhicules routiers à moteur sont classés en fonction de leur
niveau d’émission de polluants atmosphériques locaux, conformément à
l’annexe I de l’arrêté du 21 juin 2016. Cette classification s’opère en
fonction de la catégorie du véhicule, de sa motorisation et : Âge (uniquement au niveau régional) |
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