OBSERVATOIRE ET STATISTIQUES | COLLECTION : ANALYSE
Février 2022
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La loi Climat et résilience du 22 août 2021 réaffirme la nécessité d’adapter la formation scolaire et universitaire aux enjeux environnementaux, sanitaires, sociaux et économiques de la transition écologique et du développement durable. L’appareil éducatif doit ainsi s’adapter au nécessaire verdissement des métiers, notamment ceux du bâtiment où les professions à enjeu environnemental sont fortement représentées. En 2018, 12 000 personnes occupent un emploi vert en Occitanie et 323 000 personnes exercent un métier amené à évoluer pour intégrer les enjeux environnementaux. Les emplois verts en Occitanie
A la rentrée 2018-2019, 10 360 élèves ou étudiant.e.s sont inscrit.e.s en dernière année d’une formation initiale préparant à un des 85 diplômes environnementaux proposés en Occitanie (voir encadré “L’offre de formations”). Ils représentent 8,8% des effectifs inscrits en dernière année de formation initiale diplômante tous domaines d’études confondus (voir encadré “Précisions méthodologiques et sources”), soit un peu plus qu’au niveau national (8,4%).
En dix ans, le nombre d’inscrits a progressé de 26% en Occitanie gagnant 2 140 jeunes en formation environnementale, mais la progression est nettement moindre qu’au niveau national (+57%).
A la rentrée 2018-2019, 10 360 élèves ou étudiant.e.s sont inscrit.e.s en dernière année d’une formation initiale préparant à un des 85 diplômes environnementaux proposés en Occitanie (voir encadré “L’offre de formations”). Ils représentent 8,8% des effectifs inscrits en dernière année de formation initiale diplômante tous domaines d’études confondus (voir encadré “Précisions méthodologiques et sources”), soit un peu plus qu’au niveau national (8,4%).
En dix ans, le nombre d’inscrits a progressé de 26% en Occitanie gagnant 2 140 jeunes en formation environnementale, mais la progression est nettement moindre qu’au niveau national (+57%).
L’offre de formations initiales en environnement en Occitanie
85 formations en environnement sont proposées en Occitanie à la rentrée 2018. L’offre de formations environnementales se caractérise par une diversité des domaines d’étude : des thématiques purement environnementales telles que la protection de la nature (27 formations) et la prévention des pollutions (13), l’énergie (22), l’aménagement du territoire (13), les sciences humaines et sociales (5) et l’hygiène-sécurité-santé-environnement (5).
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Deux types de diplômes concentrent la moitié des effectifs en formation environnementale en 2018 : les masters (2 660 inscrits) et les bacs technologiques (2 570 inscrits).
À la rentrée scolaire 2012-2013, la liste des formations environnementales s’est enrichie de quatre nouveaux Bac technologiques qui relèvent des domaines de la prévention des pollutions et de l’énergie. Les effectifs associés sont conséquents (plus de 2 200). Leur comptabilisation explique en grande partie la hausse globale du nombre d’inscrits en formations environnementales observée cette année-là (+22%).
Auparavant, à la rentrée 2010-2011, les BEP (niveau inférieur au Bac) ont été supprimés suite à la réforme de la voie professionnelle de 2009; les effectifs ont été reportés dans le cursus des Bac professionnels (niveau Bac) en 2010 et 2011 qui totalise 1 350 inscrits en 2011 dont 590 en filière agricole. A la rentrée 2011-2012, les inscrits en formation environnementale retrouvent leur niveau de 2008-2009.
En 2018, les formations environnementales gagnent 700 inscrits en dernière année diplômante par rapport à l’année scolaire précédente, dont la moitié au niveau Master en raison de l’introduction de trois nouveaux Masters en Occitanie (risque et environnement, génie des procédés et des bio-procédés et sciences sociales). La création du bac pro agricole « Conduite et gestion de l’entreprise agricole » dans la région en 2018 contribue aussi à augmenter les effectifs inscrits au niveau bac.
À la rentrée scolaire 2012-2013, la liste des formations environnementales s’est enrichie de quatre nouveaux Bac technologiques qui relèvent des domaines de la prévention des pollutions et de l’énergie. Les effectifs associés sont conséquents (plus de 2 200). Leur comptabilisation explique en grande partie la hausse globale du nombre d’inscrits en formations environnementales observée cette année-là (+22%).
Auparavant, à la rentrée 2010-2011, les BEP (niveau inférieur au Bac) ont été supprimés suite à la réforme de la voie professionnelle de 2009; les effectifs ont été reportés dans le cursus des Bac professionnels (niveau Bac) en 2010 et 2011 qui totalise 1 350 inscrits en 2011 dont 590 en filière agricole. A la rentrée 2011-2012, les inscrits en formation environnementale retrouvent leur niveau de 2008-2009.
En 2018, les formations environnementales gagnent 700 inscrits en dernière année diplômante par rapport à l’année scolaire précédente, dont la moitié au niveau Master en raison de l’introduction de trois nouveaux Masters en Occitanie (risque et environnement, génie des procédés et des bio-procédés et sciences sociales). La création du bac pro agricole « Conduite et gestion de l’entreprise agricole » dans la région en 2018 contribue aussi à augmenter les effectifs inscrits au niveau bac.
En 2018, trois domaines d’études se détachent en totalisant 8 200 inscrits soit près de 80% de l’ensemble des six domaines composant l’offre en formation initiale environnementale : les filières «Protection de la nature, gestion et étude des milieux et des équilibres écologiques» (35% des inscrits), «Maîtrise de l’énergie et énergies renouvelables» (24% des inscrits) et «Prévention et réduction des pollutions, nuisances et risques» (19% des inscrits).
Le domaine relatif à la protection de la nature affiche la plus forte concentration de futur.e.s diplômé.e.s de niveau 1 ( bac +4 ou plus). Mais la forte progression de ses effectifs entre 2017 et 2018 est imputable à la création du bac pro agricole «Conduite et gestion de l’entreprise agricole» (424 inscrits en 2018).
Les filières relatives à l’énergie et à la réduction des pollutions préparent majoritairement des diplômes de niveau bac. Cependant les nouveaux masters «génie des procédés et des bio-procédés» et «risque et environnement» permettent de développer l’offre de formation dans ces domaines en 2018.
Le domaine relatif à la protection de la nature affiche la plus forte concentration de futur.e.s diplômé.e.s de niveau 1 ( bac +4 ou plus). Mais la forte progression de ses effectifs entre 2017 et 2018 est imputable à la création du bac pro agricole «Conduite et gestion de l’entreprise agricole» (424 inscrits en 2018).
Les filières relatives à l’énergie et à la réduction des pollutions préparent majoritairement des diplômes de niveau bac. Cependant les nouveaux masters «génie des procédés et des bio-procédés» et «risque et environnement» permettent de développer l’offre de formation dans ces domaines en 2018.
L’environnement est un domaine peu féminisé. Les femmes représentent 33% des inscrit.e.s en formations environnementales sur l’année scolaire 2018-2019 alors qu’au sein des formations non-environnementales, on observe quasiment autant de femmes que d’hommes.
D’une façon générale, la part des femmes augmente avec le niveau de diplôme : elles sont 22% parmi les inscrit.e.s en formation de niveau Bac ; elles représentent 43% des inscrit.e.s en formations de niveau Bac+3, 50% parmi les Bac+4 et plus. Les domaines d’études «Hygiène, sécurité, santé, environnement» et «gestion sociétale de l’environnement» sont les domaines les plus féminisés (plus de la moitié des effectifs). Dans la filière «protection de la nature» qui affiche une forte proportion d’inscrit.e.s au niveau Bac+4 ou plus, 44% des inscrit.e.s sont des femmes. Le domaine de l’énergie demeure, quant à lui, très masculin (88% des effectifs sont des hommes).
D’une façon générale, la part des femmes augmente avec le niveau de diplôme : elles sont 22% parmi les inscrit.e.s en formation de niveau Bac ; elles représentent 43% des inscrit.e.s en formations de niveau Bac+3, 50% parmi les Bac+4 et plus. Les domaines d’études «Hygiène, sécurité, santé, environnement» et «gestion sociétale de l’environnement» sont les domaines les plus féminisés (plus de la moitié des effectifs). Dans la filière «protection de la nature» qui affiche une forte proportion d’inscrit.e.s au niveau Bac+4 ou plus, 44% des inscrit.e.s sont des femmes. Le domaine de l’énergie demeure, quant à lui, très masculin (88% des effectifs sont des hommes).
Précisions méthodologiques et sources
L’analyse concerne le champ de la formation initiale. Elle porte sur :
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Pour aller plus loin :
sur le site internet du ministère de la transition écologique. >Retrouver la publication sur “Les emplois verts et verdissants en Occitanie” en 2018 sur le site internet INSEE. >Voir également la publication sur “Les métiers et formations liés à l’économie verte en Occitanie” de 2017 sur le site internet DREAL Occitanie. |
https://www.picto-occitanie.fr/geoclip
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